Nouveau deuil pour le cinéma français. 22 décembre 2020: Claude Brasseur nous quitte. Comédien de théâtre, de télévision et de cinéma prolifique, issu d'une lignée d'acteurs, son parrain était Ernest Hemingway.
Il a joué pour tous les genres, de la comédie au polar. Revenons sur trois films importants dans la carrière de cet acteur au grain de beauté familial inoubliable.
"Un jour, le temps qui passe, ça devient le temps qui reste"
1. Germinal, D'Yves Allégret (1963)
Troisième adaptation du roman éponyme d'Emile Zola. où Claude Brasseur joue un mineur un peu antipathique.
2. Le Viager de Pierre Tchernia (1972)
Dans cette comédie très drôle, une famille prend une maison en viager, pensant que le propriétaire (joué par Michel Serrault), va bientôt décédé. Le scénario est de Pierre Tchernia, mais également d'André Goscinny, d'autre part chef de production (Le Viager est l'un des seuls films qu'il scénarisera). Claude Brasseur y incarne l'un des descendants de la famille Galipeau qui veut hériter du viager.
3. Un éléphant ça trompe énormément, d'Yves Robert (1976)
jean-Loup Dabadie, le scénariste du film, le résumera ainsi: « Chronique très agitée des démêlés de certains hommes avec certaines femmes qui ne sont pas nécessairement les leurs ».
César du meilleur acteur dans un second rôle en 1977, Claude Brasseur est ici un homosexuel. Lors de la cérémonie, on dira qu'il a été récompensé pour le premier rôle homosexuel "positif" du cinéma français. L'acteur sera félicité par une association de San Francisco, car ce personnage n'est en rien caricatural.
Bonus:
Quand je serai petit de Jean-Paul Rouve (2012)
Dans ce très joli film de l'acteur (et maintenant réalisateur) Jean-Paul Rouve, il incarne un second rôle.
L'Etudiante et M. Henry, d'Ivan Calbérac (2015)
Premier rôle pour Claude Brasseur, qui accueille une jeune étudiante sous son toit. Film très sympathique et frais. Le rôle principal féminin est interprété par Noémie Schmidt, jeune actrice montante suisse.
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