Alain Delon est décédé le 18 août 2024. Monument du cinéma français, l'acteur n'a obtenu que peu de distinctions dans son pays. Avec Jean Gabin pour mentor, Romy Schneider comme partenaire à la ville comme à l'écran pour quelques années, ou encore Jean-Paul Belmondo comme meilleur ennemi, Delon aura incarné quelques rôles marquants avec une bonne partie des plus grands acteurs et réalisateurs de son époque.
Revenons sur (difficilement) quelques films de sa carrière.
"Je suis, je ne vous l'apprends pas, une star. Mais c'est au public que je le dois. Ce sont eux qui m'ont fait star."
1. Rocco e i suoi fratelli, de Luchino Visconti (1960)
Rocco e i suoi fratelli relate l'histoire d'une famille italienne, une mère et ses fils, relativement pauvres. Delon y incarne l'un des fils, Rocco, qui se prend de passion, avec un de ses frères, pour la boxe.
Le film obtiendra le Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise.
2. La Tulipe Noire, de Christian-Jaque (1964)
Dans ce film qui n'est absolument pas une adaptation du roman éponyme d'Alexandre Dumas et Auguste Maquet (1850), Delon joue un artistocrate révolutionnaire masqué, qui détrousse les riches pour le bien des pauvres en 1789.
3. Borsalino, de Jacques Deray (1970)
Adaptation du roman Bandits à Marseille d'Eugène Saccomano (1959).
Au-delà de l'histoire de deux voyous, d'abord ennemis, puis amis, qui veulent intégrer la pègre marseillaise, ce film est le premier qui réunit deux stars du cinéma français souvent mis en concurrence à l'époque: Belmondo et Delon.
les deux acteurs se brouilleront à la suite de ce film et ne se retrouveront qu'en 1998 devant la caméra de Patrice Leconte pour le film Une chance sur deux, où il est question de la paternité d'une jeune fille incarnée par Vanessa Paradis.
BONUS 1
Quand la femme s'en mêle, d'Yves Allegret (1958)
Adapté de Sans attendre Godot, roman policier de Jean Amila (1956)
Premier tout petit rôle d'Alain Delon, 21 ans à l'époque, trois années avant qu'il devienne vraiment célèbre dans Plein Soleil, de René Clément (1960).
BONUS 2
Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann (2008)
L'un des derniers rôles d'Alain Delon, dans lequel il livre un monologue rétrospectif à la fois touchant et drôle sur sa carrière.
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