Le 26 juillet 2020, la "récente" doyenne des acteurs américains, ou dernière légende vivante de l'âge d'or hollywoodien après la mort de Kirk Douglas plus tôt cette même année, est morte à l'âge de 104 ans. Il n'est pas nécessaire de revenir sur les querelles entre Olivia de Havilland et sa soeur Joan Fontaine, même si on peut se demander, s'il existe un au-delà, comment se déroulera leurs retrouvailles. Olivia de Havilland a "seulement" joué dans 49 films, dont le grand classique Gone With the wind (Victor Flemming, 1939). Ayant envie de m'attarder sur cette actrice au détriment de sa cadette, une fois n'est pas coutume, je vous invite à revenir sur cinq autres films qui ont marqué la carrière de l'actrice.
“I married first, won the Oscar before Olivia did, and if I die first, she'll undoubtedly be livid because I beat her to it!” Joan Fontaine, à propos de sa sœur
1. Alibi Ike (Ray Enright, 1935)
Premier rôle au cinéma, où elle incarne le rôle principal féminin. Elle n'a que 19 ans.
2. The Adventures of Robin Hood (Michael Curtiz, 1938)
Lors de l'année précédant Gone with the wind, elle partage l'affiche avec Errol Flynn, Robin des Bois de l'époque. Le film aura un succès retentissant, surtout dans le monde des musiques de film: elle fera même gagner un Oscar au compositeur, Erich Wolfgang Korngold.
3. The Snake Pit ( Anatole Litvak, 1948)
Film traitant de la folie de façon très réaliste; le premier film à « attaquer de front, sous un angle uniquement psychiatrique, les problèmes de la folie. » (J. Lourcelles, Dictionnaire du cinéma-Les films, Éditions Robert Laffont ,1999)
4. Not a Stranger (Stanley Kramer, 1955)
Elle joue avec Robert Mitchum et Frank Sinatra. Ils'agit de l'un des permiers films dans lequel on voit un vrai coeur humain battre pendant une opération chirurgicale. Hush Hush, Sweet Charlotte (Robert Aldrich, 1964) Elle devient la partenaire de Bette Davis et Agnes Moorehead, en remplaçant Joan Crawford, atteinte de problèmes de santé.
Et enfin, son tout dernier rôle sera celui de la narratrice dans un documentaire d0Eric Ellena et Berna Huebner, I Remember Better When I Paint, 2009. Ce documentaire traite de l'art thérapie comme aide aux personnes touchées par la maladie d'Alzheimer. Il comprend une interview de Yasmin Aga Khan, présidente de l'association Alzheimer Disease International, et fille de Rita Hayworth, qui elle-même a souffert de cette maladie et essayait de la combattre par le biais de la peinture.
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