Uppercase Print (titre international) est basé sur une pièce de théâtre, qui s'inspire elle-même d'un fait divers.
Roumanie, 1981. Des graffitis à la craie blanche (et en lettres majuscules, d’où le titre du film) apparaissent sur les murs de la petite ville de Botosani, dénonçant les conditions de vie et réclamant la démocratie. La machinerie de la police secrète se met en branle pour en trouver l’auteur (qui se révélera être un adolescent) et faire taire cette voix dissidente et discordante. Pendant ce temps, la télévision d’État déverse en continu sa propagande absolutiste et grossière vendant à ses habitants le pays de Ceausescu comme un lieu idyllique, mais où il est impensable que tout le monde ne vive et ne pense pas exactement pareil ; ne suive pas exactement la même ligne. Le réalisateur Radu Jude monte en parallèle ces deux flux de discours (l’endoctrinement et l’enquête).
Points Positifs +++ :
La mise en scène et l'univers de la pièce, très colorés et très pops, détonne avec le reste du film et met en relief l'histoire.
Les acteurs sont très bons, surtout le jeune Serban Lazarovici.
Le contraste entre la pièce et les images d'archives est assez souvent bien trouvé.
Points Négatifs --- :
On aimerait par moment que les acteurs soient montrées de façon moins frontale, et que plus de liens soient créés entre eux.
On ne comprend pas bien la fin du film.
Même si on s'habitue au fur et à mesure à la double trame narrative, ce n'est pas du tout évident au début.
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