Antonina, peintre de deuxième catégorie, une pure pétersbourgeoise, arrive dans une ville de province près de laquelle se trouve un centre pénitentiaire où son mari, un peintre connu, star de la bohème pétersbourgeoise, purge sa peine. Elle trouve un emploi de professeur de dessin dans l'école locale et découvre avec stupéfaction que le pouvoir dans l'école appartient à un gamin de douze ans, Micha Ponomarev, dont le frère, un bandit et un voyou, contrôle toute la commune. Antonina prend la défense des enfants. Et le crayon avec lequel commencent à dessiner ses élèves, devient une arme pour défendre le talent et la personne humaine.
Points Positifs +++ :
L'histoire de cette institutrice en décalage complet avec les habitants du village est prenante. On a envie de la voir réussir à changer la vie de ces enfants.
Tous les acteurs sont formidables.
Les génériques de début et de fin sont géniaux.
Points Négatifs --- :
Le récit d'Un Simple crayon n'a rien de nouveau, même s'il est bien ficelé, et n'a rien à envier aux grandes productions américaines sur le même thème.
Les personnages du village sont clichés, du prof désabusé qui croyait pouvoir cultiver le village à l'enfant qui réussit, en passant par le petit caïd qui terrorise les autres et la villageoise qui loge/se prend d'affection pour l'enseignante et qui crie sur son enfant.
La fin est un peu abrupte.
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