Suivant les saisons, le documentaire se déroule dans un village des Peuls Wodaabe, Tatiste, et vise à sensibiliser aux problèmes d'accès à l'eau en Afrique à travers une demande de forage. La réalisatrice a suivi plus précisément les femmes et plus précisément Houlaye, une jeune adolescente de 14 ans, qui doit s'occuper des plus jeunes quand sa mère part chercher du travail et son père amener le troupeau dans des zones plus verdoyantes jusqu'à la saison des pluies. Le film a été tourné sur 4 ans.
Points Positifs +++ :
Les images sont magnifiques surtout celles qui sont filmées par drone (et font très National Geographic) qui montrent un côté très géométrique du village/du puits,... Certaines scènes, comme quand le père lave son bébé, son absolument magnifiques.
Les femmes sont toutes magnifiques; physiquement, par leurs doux visages, leur force de caractère, ainsi que par leurs boubous multicolores. On apprend beaucoup de choses sur cette communauté à leur contact et on se sent solidaire d'elles.
Le professeur est très charismatique. Si on ne s'identifie pas aux personnages, on est avec eux, et on relativise notre confort occidental, qui, malheureusement, cause des dégâts dans des pays qu'on aime oublier.
Points Négatifs --- :
Là où s'arrête le documentaire commence la fiction; la frontière assez ténue, le réalisateur montrant son point de vue sur une situation. Ici, on peut parfois se demander à quel point la réalisatrice n'a pas demandé à Houlaye de dire certaines choses (Aïssa Maïga a dit lui avoir demandé de répéter des paroles hors tournage pendant une scène) ou d'avoir certaines attitude envers ses frères et sœurs notamment. D'autre part, le forage a pu avoir lieu grâce aux relations de l'équipe du film (ce qui est une excellente chose, mais qui faisse le côté purement documentaire, cet élément n'étant jamais mis en avant). Le documentaire se montre comme étant filmé sur une année (octobre-janvier-juillet-octobre, mais à quel point est-ce vrai?) Enfin, la réalisatrice essaye de mettre du suspens dans son documentaire, mais on ne voit pas trop à quoi ça sert.
C'est un magnifique parti pris de vouloir filmer les femmes, mais on a l'impression que les hommes en font beaucoup moins, ce qui n'est sûrement pas le cas.
On a l'impression que les Peuls sont souvent malheureux, qu'ils vivent seuls au milieu de rien et qu'ils n'ont accès à rien. Sans remettre en cause la difficulté de vivre de ces belles personnes, heureusement pour elles, de rares séquences montrent que ce n'est pas le cas. Ils ont des voisins à 3 kms, dansent et peuvent avoir accès au monde extérieur par quelques véhicules motorisés et (certes un seul) téléphone portable.
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