En 1953, Mamadou Touré réalise "Mouramani", le tout premier film réalisé à Paris par un cinéaste d'Afrique francophone noire. Tout le monde en a entendu parler, mais personne ne sait où le trouver. Thierno Souleymane Diallo parcourt la Guinée à la recherche de cette œuvre perdue, utilisant sa caméra pour se confronter à l'Histoire et au cinéma, celui que l'on regarde et celui que l'on fait, et à l'importance des archives.
Points Positifs +++ :
On vit le film comme une enquête.
La séquence dans la classe d'étudiants en cinéma est très intéressante, ainsi que celle dans le cinéma La Clef. D'ailleurs, toutes les générations et leurs point de vue sur le cinéma sont montrés dans le film, ce qui est très intelligent.
On apprend énormément de choses sur l'histoire et le cinéma de Guinée.
Points Négatifs --- :
Au début, on ne comprend pas pourquoi Diallo a une caméra, étant lui-même protagoniste de ce film.
On ne comprend pas pourquoi il n'appelle pas le CNC directement une fois arrivé en France.
On aimerait avoir plus de détails sur les personnes interviewées.
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